Depuis 2002, les restaurants doivent indiquer aux consommateurs l’origine ou la provenance des viandes bovines utilisées dans leurs plats. Cette obligation est étendue aux viandes porcines, ovines et de volailles à compter du 1er mars 2022. Selon quelles modalités ?
Une obligation d’information sur l’origine des viandes utilisées
Pour assurer une meilleure information des consommateurs, les établissements proposant des repas à consommer sur place, à emporter ou à livrer, doivent obligatoirement indiquer l’origine ou la provenance des viandes bovines servies à leur clientèle.
A compter du 1er mars 2022 et jusqu’au 29 février 2024, ces dispositions s’appliqueront également aux plats contenant de la viande porcine, ovine et/ou de volaille.
Toutefois, les étiquetages peuvent varier en fonction des viandes utilisées et devront faire apparaitre les mentions suivantes :
- soit la mention « origine », suivie du nom du pays dans lequel a eu lieu la naissance, l’élevage et l’abattage lorsqu’ils ont eu lieu dans le même pays ;
- soit, pour les viandes bovines, la mention « né et élevé » suivie du nom des pays de naissance et d’élevage, ainsi que la mention « abattu » suivie du nom du pays d’abattage ;
- soit, pour les viandes porcines, ovines et de volailles, la mention « élevé » suivie du nom du ou des pays d’élevage, ainsi que la mention « abattu » suivie du nom du pays d’abattage.
Notez que cette obligation s’applique aux viandes achetées crues par les restaurateurs, mais pas aux viandes déjà préparées ou cuisinées au moment de l’achat.
De plus, ces informations doivent être lisibles et visibles par les consommateurs. A titre d’exemple, elles peuvent être apposées directement sur les menus.
Enfin, tout établissement qui ne respecte pas ces dispositions peut être sanctionné au paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.