Du fait d’une épidémie de Covid-19 toujours présente et de l’arrivée de la période hivernale, plusieurs entités du secteur médical, constatant une tension en matière d’approvisionnement en paracétamol, publient conjointement des recommandations pour prévenir toute situation de rupture… Quelles sont-elles ?
Éviter les tensions hivernales sur le paracétamol
Craignant que l’approvisionnement en paracétamol ne soit pas suffisant pour répondre aux besoins des patients cet hiver, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), ainsi que des syndicats de pharmaciens, émettent quelques recommandations à l’attention des médecins, des pharmaciens, mais aussi des patients.
S’il est précisé que la production de médicament a été adaptée pour que la situation soit gardée sous contrôle, quelques précautions doivent néanmoins être prises.
Pour les médecins, il est recommandé de limiter la prescription de paracétamol aux patients qui en ont un besoin immédiat et d’adapter la posologie pour réduire le nombre de prises quotidiennes.
Les pharmaciens sont, quant à eux, appelés à interroger les patients sur leurs besoins afin d’adapter la dispensation et à ne pas remettre plus de deux boites de médicaments contenant la molécule pour les patients sans ordonnance.
S’il obtient l’accord du patient, le pharmacien inscrit la dispensation du médicament dans le dossier pharmaceutique de ce dernier.
Enfin, il est recommandé d’éviter toute commercialisation du paracétamol en ligne.
Les patients, de leur côté, sont appelés à ne pas se précipiter pour constituer des stocks : il n’y a pas de risque de pénurie dans la mesure où chacun respecte ces recommandations.