Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement a pris de nombreuses mesures, notamment en ce qui concerne la lutte contre la désinsertion sociale. Au programme : la création d’une cellule dédiée au sein des services de prévention et de santé au travail…
Une cellule dédiée au sein des services de prévention et de santé au travail (SPST)…
A compter du 31 mars 2022, chaque service de prévention et de santé au travail (SPST) devra comprendre une cellule pluridisciplinaire de prévention de la désinsertion professionnelle.
Animée et coordonnée par un médecin du travail ou par un membre de l’équipe pluridisciplinaire, elle sera notamment chargée :
- de proposer des actions de sensibilisation ;
- d’identifier les situations individuelles ;
- de proposer, en lien avec l’employeur et le salarié, des mesures individuelles d’évolution du poste de travail ;
- de participer à l’accompagnement du salarié, qui perçoit des indemnités journalières et qui est éligible à des actions de prévention de la désinsertion professionnelle.
Pour mener ces missions à bien, il est également prévu que cette cellule collabore avec les professionnels de santé chargés des soins et d’autres organismes luttant contre la désinsertion professionnelle.
A compter du 1er janvier 2024, elle pourra transmettre, sous réserve de l’accord du salarié, des informations relatives à son poste et à ses conditions de travail :
- au service du contrôle médical de l’assurance maladie ;
- aux organismes locaux et régionaux d’assurance maladie ;
- au service social de la Carsat.
Toujours dès le 1er janvier 2024, si un organisme d’assurance sociale décèle un risque de désinsertion professionnelle d’un salarié, suite aux arrêts de travail adressés par ce dernier, il devra en informer la cellule pluridisciplinaire et fournir les informations relatives à ces arrêts, sous réserve de l’accord du salarié.