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Afin de sécuriser les créanciers, il existe différentes sûretés, comme le gage. Celui-ci peut porter sur de nombreux types de biens. La procédure permettant la mise en place d’un gage est adaptée en fonction de la spécificité de chaque bien, et le gage automobile n’échappe à cette règle. Le Gouvernement vient, en effet, d’en préciser les modalités de publicité. Revue de détails…
Gage automobile : une nouvelle procédure de publicité
Pour mémoire, le gage est un contrat par lequel une personne accorde à une autre le droit de se faire payer sur un bien lui appartenant. Ce dernier peut porter sur des biens de différentes natures, y compris les véhicules automobiles.
Afin d’ajuster et de sécuriser les contrats, le Gouvernement a procédé en 2021 à une réécriture des textes concernant les sûretés, ce qui comprend les gages…
À cette occasion, il a précisé que lorsque le gage porterait sur un véhicule terrestre à moteur (VTM) ou une remorque immatriculés, il devrait être publié. De quelle façon ? Par une inscription sur un registre dédié.
Restaient à définir les modalités de cette publicité, ce qui est désormais chose faite ! Ainsi, retenez que :
- le gage du VTM ou de la remorque ne peut être inscrit que si celui qui constitue le gage est propriétaire du véhicule et titulaire d’un certificat comportant son numéro d’immatriculation définitif ;
- la demande d’inscription du gage peut être adressée par le créancier par voie électronique, par l’intermédiaire d’un établissement de crédit ou d’une société de financement habilité, l’inscription étant normalement réalisée dans un délai de 7 jours à compter de la réception de tous les documents requis (l’absence de réponse vaut décision d’inscription) ;
- l’inscription produit effet durant cinq ans et peut être prorogée pour la même durée (sans limitation du nombre de prorogations).
À noter que les gages inscrits avant le 17 février 2023 (et non prorogés) produiront leurs effets jusqu’au 17 février 2028.