Le Gouvernement vient de rappeler la réglementation relative aux mentions obligatoires et facultatives sur les étiquettes des bouteilles de vin. Que peut-on y apprendre ?
Des mentions obligatoires, d’autres facultatives
Le Gouvernement rappelle que la réglementation prévoit 2 grandes catégories de vin :
- les vins sans indication géographique ;
- les vins avec indication géographique, ces derniers étant soumis à des conditions de production strictes et étant eux-mêmes divisés en deux groupes :
- ○ ceux avec indication géographique protégée (IGP) ;
- ○ ceux avec appellation d’origine protégée (AOP).
Concernant l’étiquetage des bouteilles de vin, il existe 9 mentions obligatoires :
- la dénomination de vente ;
- le titre alcoométrique volumique acquis (pourcentage d’alcool) ;
- le volume nominal (volume de liquide) ;
- la provenance ;
- les informations relatives à l’embouteilleur ;
- la présence d’allergènes ;
- l’indication de la teneur en sucre pour les vins mousseux, les vins mousseux gazéifiés, les vins mousseux de qualité et les vins mousseux de qualité de type aromatique ;
- le numéro de lot ;
- le message sanitaire pour les boissons dont le volume nominal est supérieur à 1,2 % d’alcool (message ou pictogramme déconseillant la consommation d’alcool pour les femmes enceintes).
Notez que deux nouvelles mentions deviendront obligatoires à compter du 8 décembre 2023 : la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle.
Au-delà de ces mentions obligatoires, vous pouvez retrouver sur les étiquettes certaines mentions facultatives, comme :
- le millésime (pour pouvoir faire valoir une année de millésime, le producteur doit avoir récolté au moins 85 % des raisins pendant l’année mentionnée sur la bouteille) ;
- le cépage ;
- la méthode de production (exemple : « élevé en fût de chêne » ou encore « fermentation en bouteille », « vin biologique ») ;
- l’exploitation agricole, réservée aux AOP et IGP ;
- les logos de l’Union européenne « AOP » et « IGP » ;
- la teneur en sucre pour les vins dits « tranquilles ».