Les modalités d’application du Contrat d’engagement jeune, qui a été lancé le 1er mars 2022 et qui remplace les dispositifs d’accompagnement déjà existants, viennent d’être précisées. Voici ce qu’il faut retenir…
Contrat d’engagement jeune : pour qui ?
Pour rappel, le Contrat d’engagement jeune, applicable depuis le 1er mars 2022, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (29 ans en cas de handicap) qui ne sont ni employés, ni en formation, ni en études et qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable.
Concrètement, il leur offre une entrée plus rapide dans l’emploi grâce à un accompagnement personnalisé.
Une fois signé, le contrat engage le jeune à :
- faire preuve d’assiduité ;
- participer activement à l’ensemble des actions prévues ;
- communiquer de façon sincère et exacte les informations nécessaires.
Ainsi, les jeunes qui respectent leurs obligations, recevront une allocation mensuelle dont le montant varie selon leur âge et leur situation fiscale, d’un montant de 500 € maximum.
Notez que cette allocation peut être réduite ou supprimée si le jeune dispose d’autres sources de revenus, dès lors qu’elles dépassent 300 € par mois. De même, elle n’est pas cumulable avec le RSA, la prime d’activité, etc.
Enfin, en cas de non-respect de ses engagements par le jeune, l’allocation peut également être réduite, voire supprimée, temporairement ou définitivement, et le contrat rompu en fonction de la gravité des faits (manquements répétitifs, fausse déclaration, etc.).