Dans l’ère de la révolution numérique, l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme la force motrice des contrôles fiscaux, orchestrant désormais 50% des enquêtes, selon la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Cette avancée souligne l’importance croissante de l’IA en tant que partenaire clé du fisc, renforçant chaque année son rôle dans la détection des anomalies fiscales et la lutte contre la fraude.
Le déclenchement d’un contrôle fiscal vise à appréhender tous les manquements à la législation fiscale, qu’ils soient délibérés ou non. Pour les professionnels, les impôts touchent l’assiette des principaux impôts commerciaux sur les résultats de l’entreprise ou son chiffre d’affaires. Les objectifs du contrôle fiscal incluent le recouvrement rapide de l’impôt éludé et la lutte contre la fraude, avec des sanctions possibles sur les plans financier et pénal.
L’IA, intégrée au processus de contrôle fiscal, émerge comme un outil majeur dans la détection de la fraude fiscale. Le datamining permet à l’administration fiscale d’établir des projections pour analyser le passé et l’avenir des entreprises, visant à formuler des prédictions précises. Cependant, cette avancée suscite des préoccupations, notamment en matière de protection de la vie privée et d’équité envers les contribuables, soulignant l’importance de trouver un équilibre entre les avantages de l’IA dans les contrôles fiscaux et le respect des droits fondamentaux.
En conclusion, l’IA introduit des changements significatifs dans les services financiers et comptables, augmentant l’efficacité, en améliorant la précision et en facilitant une prise de décision éclairée. Malgré les défis, ses avantages potentiels en font un outil essentiel pour les entreprises. Face à l’augmentation des contrôles fiscaux, l’accompagnement par un expert-comptable est fortement recommandé pour minimiser les risques.